SECURITE en
Via Ferrata
-
Conseils
de Sécurité
-
Accidents
-
Votre
avis sur
la sécurité en Via Ferrata
-
Tyrolienne
La Poulie Tandem Speed de Petzl n'est pas faite pour les via ferrata
 |
En
Via les Têtes intelligentes se protègent |
Top
Page

Consignes
de Sécurité
- Ayez le matériel
spécifique à la pratique de la via ferrata
- Les débutants doivent
utiliser les services de guides ou professionnel
sur toutes nos pages relatives aux ferrate, vous avez le moyen d'être en
contact avec l'Office du Tourisme local ou directement le bureau des guide. Donc
pas d'excuse...
- Les enfants et les
personnes qui ont peu de pratique en montagne ou sujettes au vertige doivent être
encordés. Les enfants doivent obligatoirement être accompagnés.
- Vérifiez la météo avant
le partir. En cas d'éclairs une ferrata peut être d'un danger
mortel. Vous avez des webcams et la
météo du jour dans chaque ferrata de notre site. Mais en cas de doute,
contactez l'Office du Tourisme local (également un lien ou le no de tél,
n'est-ce pas un site génial?)
- Toujours à 100% relié au
câble, même une demi-seconde non reliée c'est un risque trop grand
- Ne jamais s'écarter de
l'itinéraire, chute de pierre, terrain glissant...
- Une personne seulement
entre chaque amarrage de câble. Ca vous évitera de recevoir votre ami sur la
tête... et de tomber à votre tour...
- Respectez le nombre de
personnes autorisées sur une passerelle ou sur un pont de singe.
Consultez
nos suggestions pour une pratique sûre de la Via Ferrata

ACCIDENT
Manque
d'absorbeur de choc! Un jeune homme a perdu la vie. Suite à sa chute, la
contrainte sur le mousqueton était trop grande et ce dernier a cédé.
Un jeune homme, originaire du
Finistère, a fait une chute d'une trentaine de mètres dans la via ferrata
d'Auron après la rupture d'un mousqueton de son baudrier et perd la vie. Une
semaine plus tard, un autre ferratiste se blesse à Peille.
Tué à cause d'un
mousqueton, article parut 2 août 2000 Nice Matin
Accident
d'Auron: le matériel en question, article
parut 3 août 2000
Peille:
Accident sur la Via Ferrata, article parut le 9 août 2000
Auron :
tué à cause d'un mousqueton

 |
Photo
Anais Brochiero |
La chute s'est
produite au passage le plus difficile, le point n 12, appelé le
« pilier à strates ». |
|
Terrible drame hier à Auron, hier vers 13 h où
un jeune vacancier de Bretagne a trouvé la mort en effectuant une chute depuis
la « via ferrata » de la station.
Le jeune randonneur, accompagné d'un ami, un policier
municipal du Cannet, était à mi-chemin de cette via ferrata - un itinéraire
d'escalade équipé de câbles et d'échelons métalliques - lorsque le drame
est survenu. D'après les premiers témoignages recueillis par les gendarmes
(1), Bruno Capon, 23 ans, employé de banque à Ploudalmezeau était au niveau
du passage le plus difficile du parcours, dit le pilier à strates. Alors qu'il
descendait, il a apparemment glissé et effectué une première chute de trois mètres.
Au lieu de rester suspendu au câble comme cela aurait du
être le cas, il est tombé dans le vide après la rupture du mousqueton reliant
le baudrier aux deux longes fixées sur le câble. Le malheureux a alors chuté
sur les rochers d'une hauteur de près de trente mètres et a tué sur le coup.
En raison de la configuration des lieux des lieux, très
escarpés, les gendarmes du peloton de haute montagne des Alpes Maritimes ont du
être hélitreuillés sur place par l'Alouette 3 de la sécurité civile de la
base de Cannes. Ils ont ensuite remonté le corps de la victime qui a été déposé
au reposoir de la commune.
M. Mus Haddad, le directeur de la station d'Auron, s'est
immédiatement rendu sur les lieux en compagnie du guide de haute montagne qui
est responsable de la via ferrata, située sur la falaise Berchia. « Les
gendarmes ont retrouvé le mousqueton qui a cassé et nous pouvons donc affirmer
que les installations ne sont pas en cause. D'ailleurs elles sont vérifiées
complètement deux fois par an », a notamment déclaré le directeur de la
station, qui tient à insister sur « l'absolue nécessité d'utiliser du
matériel spécifique via ferrata et non pas du matériel d'escalade ».
Des
hypothèses
Mais, d'après les premières constatations des gendarmes,
le mousqueton, qui avait été fourni à la victime par son ami, était tout à
fait adapté à la pratique de la via Ferrata. Restent à connaître les raisons
de sa rupture, un problème rarissime.
Les enquêteurs de la brigade des recherches de la
compagnie de Puget-Theniers et du peloton de gendarmerie de haute-montagne vont
devoir procéder à de très savants calculs pour établir la pression qui a été
exercée sur la pièce métallique normalement prévue pour résister à une
tonne. « Le mousqueton a pu tourner dans le baudrier et la force de
l'impact a pu faire lâcher la languette, mais ce n'est qu'une possibilité »,
estime un gendarme de haute montagne.
Quelles que soient les résultats de l'enquête, qui va être
très longue et très technique, cet accident, le premier dans les Alpes
Maritimes et le troisième en France depuis trois ans - les deux premiers ont eu
lieu en Savoie- ne va pas manquer de poser le problème des risques inhérents
à la pratique de ce sport très en vogue.
Didier CHALUMEAU.
Tous droits réservés - © Nice-Matin 
Accident
d'Auron : le matériel en question
Selon un spécialiste, l'équipement
de la victime n'était pas adapté. La pratique d'une « via ferrata »
nécessite la vérification minutieuse de tous ses éléments
L'émotion
est vive dans les milieux de la montagne après l'accident mortel dont a été
victime, mardi, à Auron, Bruno Capon, un jeune Breton de 23 ans qui effectuait
le parcours de la via ferrata.
Il s'agit d' accident exceptionnel qui est d'ailleurs le
premier dans les Alpes-Maritimes. Mais, il y a déjà eu des précédents, en
Savoie et dans les Hautes-Alpes au cours des dernières années. Avec dans les
deux cas, une rupture de mousqueton.
Absorbeurs
de choc 
D'ailleurs, à la suite de ces accidents récents, certains
professionnels ont réagi en adaptant le matériel explique Pierre Montiglio,
guide de haute montagne et directeur du magasin Alticoop de Nice. « Désormais,
plusieurs fabricants livrent l'absorbeur de chocs (une pièce métallique également
appelée amortisseur) avec une sangle cousue qu'on monte directement sur le
baudrier grâce à une tête d'alouette » (sorte de nœud simple)
« Pour
simplifier, » poursuit le spécialiste, « ce n'est pas le mousqueton
proprement dit qui est en cause, mais son utilisation, car il ne doit pas être
employé à cet endroit-là du fait qu'il n'est pas conçu pour résister à un
tel impact en cas de chute. Un mousqueton est généralement prévu pour résister
à une tension de 2000 kilos alors qu'on installe des attaches rapides utilisées
pour le levage qui peuvent résister à 4 500 kg » précise le
professionnel.
La
victime, a utilisé du matériel personnel. Connaissait elle le risque de
rupture du mousqueton en cas de chute ? Probablement pas. Comme beaucoup
d'autres pratiquants, le jeune homme ne savait pas que le baudrier ne devait pas
être relié aux longes par un mousqueton. « Il n'y a pas de réglementation
écrite précise en la matière, mais simplement des prescriptions données par
les professionnels et chacun est responsable de son matériel » commente
pour sa part le maréchal des logis chef Christian Rastello, commandant par intérim
du peloton de gendarmerie de haute montagne.
Progresser
en cordée 
Manque d'information ou simple négligence ?
Difficile de le dire en l'absence des résultats de l'enquête qui a déjà
permis de retrouver le mousqueton (1). « On a très peu de recul sur cette
pratique récente et c'est avec l'évolution de la pratique, la multiplication
des adeptes qu'on se retrouve confronté à un certain nombre de problèmes
qu'on ne soupçonnait pas » dit encore le guide qui estime « que la
via ferrata est loin d'être une pratique anodine. Le problème c'est que cette
pratique s'adresse à un public habitué aux randonnées à pied qui n'ont pas
l'habitude du matériel d'autant que le matériel n'est pas vérifié à l'entrée
de la via ferrata » poursuit M. Montiglio.
Ce dernier oblige d'ailleurs ses clients « à s'équiper
avec un matériel spécifique. Ce sport parait relativement simple, alors qu'il
nécessite un matériel en constante évolution mais il faut savoir que dans
toutes les via ferrata, il est possible de progresser en cordée, ce qui limite
considérablement le risque d'accident » souligne pour sa part Christian
Rastello qui conseille « de s'adresser à un guide de haute montagne ».
Didier
CHALUMEAU
Tous droits réservés - © Nice-Matin

Peille :
accident sur la « via ferrata »
Un jeune homme de vingt ans,
demeurant à Mandelieu, a fait une chute de deux mètres, hier en début d'après-midi,
sur la « via ferrata » de Peille. Il souffre de côtes cassées ou fêlées.
Jean-François Nicolas a lâché prise dans la partie la plus technique du
parcours. L'accident est du à la fatigue. Deux gendarmes du PGHM et un médecin
des sapeurs-pompiers lui ont porté secours. La victime a ensuite été hélitreuillée
par l'hélicoptère de la Sécurité civile et évacuée à l'hôpital
Saint-Roch de Nice.
Rappelons que, mardi dernier, un jeune homme de 23 ans
avait fait une chute, hélas mortelle, sur le parcours de la « via ferrata »
à Auron, le mousqueton de son harnais ayant cédé.
Tous droits réservés - © Nice-Matin

|
|